Selon une étude réalisée par BDO, pour le compte de France Hydrogène, si certaines conditions sont réunies la filière pourrait générer de l’emploi et améliorer la balance commerciale.
France Hydrogène a voulu positiver à l’occasion de sa conférence annuelle en présentant une étude montrant que la filière n’est pas soutenue à fonds perdus, bien au contraire.
Selon ce document, en 2023, elle générait déjà 16 400 emplois (dont 6 300 directs). Et ce chiffre passera à 66 600 en 2035. « L’emploi sera réparti dans toutes les régions, même si certaines pèseront plus que d’autres », a indiqué Philippe Boucly.
En termes de chiffre d’affaires, on retiendra que la filière générait déjà en 2023 un chiffre d’affaires de 2,4 Mds d’euros (dont 700 millions dans la production, 200 millions dans le stockage et le transport et le reste dans les usages), avec une valeur ajoutée d’un milliard au niveau du PIB. Le montant attendu en 2035 est de 32 milliards. Et c’est la mobilité (en général, donc routière, aérienne, ferroviaire et maritime) qui pèsera le plus, en représentant 54 % de la valeur.
La filière peut contribuer à hauteur de 7 % dans l’effort de réindustrialisation. Et elle pourrait aussi réduire de 8% le déficit de la balance commerciale en biens, ce qui n’est pas négligeable.